250120 - MUS QZD - LA BARRE - « POUR ÊTRE HEUREUX EN AMOUR » - SOLISTES, LES ÉPOPÉES, STEPHAN FUGET
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250120 - MUS QZD - LA BARRE - « POUR ÊTRE HEUREUX EN AMOUR » - SOLISTES, LES ÉPOPÉES, STEPHAN FUGET
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JOSEPH CHABANCEAU DE LA BARRE 1633-1678 « Pour être heureux en amour » Claire Lefilliâtre (soprano), Luc Bertin-Hugault (basse), Stéphane Fuget (clavecin et direction), Les Épopées. Ramée. TECHNIQUE : 3,5/5 LA BARRE – Airs à deux parties
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Joseph de La Barre succéda à son père comme organiste de la chapelle de Louis XIV. L'œuvre publiée de ce musicien pourtant bien établi se limite à quelques pièces vocales et instrumentales et surtout un recueil d'Airs à deux parties (1669). L'amour galant constitue le thème majeur de ces pages qui bénéficient presque toutes d'un second couplet ornementé par le compositeur lui-même. Au jeu des agréments, Claire Filliâtre règne en maîtresse accomplie. La deuxième partie d'Un feu naissant vient d'enflammer mon cœur en devient langoureuse à souhait, sans que la virtuosité des diminutions n'éclipse la musicalité et la poésie. L'interprète parsème Forêts solitaires et sombres de sons coupés, à la fois plaintifs et saisissants. Certains airs (Vous demandez pour qui mon cœur soupire) mentionnent une « basse à chanter ». Luc Bertin-Hugault se montre plus convaincant dans ce rôle qu'en soliste. Son expression, quelque peu maladroite et excessive, peine alors à compenser un manque de naturel dans ce répertoire (Ah ! Je sens que mon cœur). Mais accompagné par le regretté Nicolas Wattine au théorbe ou à la guitare, le chanteur offre à la soprano un continuo tout autant qu'une deuxième voix. En l'absence de basse chantée, les deux parties pour lesquelles sont écrits ces airs posent un problème à certains interprètes, comme Stephan Van Dyck (Ricercar, 1998). Ici, au contraire, d'éloquentes violes de gambe prennent le relais, parfois après un prélude improvisé avec goût (Quand une âme est bien atteinte). Quelques pages instrumentales viennent enrichir ce programme. Stéphane Fuget étire la ligne sombre de la Sarabande pour lui conférer une vocalité proche de celle des airs qui l'entourent. Les deux gambistes font sonner la Pavanne d'Angleterre comme un interlude grave et noble. Adrien Cauchie
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