250315 - MUS QZD - FELIX ET FANNY MENDELSSOHN - ŒUVRES POUR PIANO - OLGA PASHCHENKO
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250315 - MUS QZD - FELIX ET FANNY MENDELSSOHN - ŒUVRES POUR PIANO - OLGA PASHCHENKO
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FANNY MENDELSSOHN 1805-1847 « Guess Who ? » Olga Paschenko (pianoforte) Alpha. FANNY MENDESSOHN – Romances pour piano op. 2, 6 et 8. FANNY MENDELSSOHN – Notturno MENDELSSOHN – Romances sans paroles op. 19B, 30, 388, 53, 62, 67 et 102.
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TECHNIQUE : 3,5/5 Enregistré au Muziek Centrum van de Omroep d'Hilversun par Franck Jaffès en mai 2023. Capté de près, un pianoforte d'une belle densité sonore aux textures veloutées. Une légère opacité dans les bas médiums atténue la clarté de l'ensemble.
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« Guess who ? » interroge le titre de l'album, pour souligner qu'il n'est pas évident de distinguer ce qui fut écrit par Fanny de ce qui fut écrit par Felix, tant leurs styles sont proches. À vingt Romances sans paroles du frère répondent neuf Romances pour piano de la sœur ; les intentions et les moyens déployés restent les mêmes : produire de courtes pièces expressives, qu'elles soent fiévreuses ou sur le ton de la confidence. À l'originalité du programme s'ajoute celle de l'instrument retenu, un splendide pianoforte de Conrad Graf de 1836 dont la grande variété de couleurs ajoute aux subtilités et au caractère diaphane de l'interprétation. Dans son texte de présentation, Olga Paschenko attire l'attention sur certaines résonnances littéraires (l'Opus 8 n°3 de Fanny renvoie explicitement à Lenau tandis que l'intitulé de l'Opus 6 n°3 cite Goethe) et les idées musicales qui semblent se répondre : le Notturno de la sœur ne fait-il pas écho à l'Opus 19b n°6 du frère ? D'autres images poétiques en appellent à « la peinture et l'architecture, comme dans Villa Mills op. 2 n°3 de Fanny, où l'on entend la transparence de la lumière peinte par Véronèse, ou dans les différents Venetianische Gondellieder de Felix, avec le « murmure nostalgique des vaguelettes vénitiennes ». D'une mâle douceur, l'Opus 62 n°5 du frère sonne ici comme égrené à la harpe, tandis que la transe d'amour qu'élance la Saltarelle romaine op. 6 n°4 de Fanny nous grise par la sensualité à la fois tendre, capiteuse et légère. La délicatesse des phrasés, la netteté des articulations, la vigueur des lignes de base, le relief très vivant des tempos contribuent au charme puissant de cette anthologie, que nous parcourons le sourire aux lèvres, comme si l'on feuilletait l'album de photographies d'une famille heureuse. Jérôme Bastianellirier
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