250324 - MUS QZD - WEBER (VON) - CONCERTOS ET QUINTETTE AVEC CLARINETTE - A. STOCKEL, QUATUOR HANSON, ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE LUXEMBOURG, LEO MCFALL.

 





250324 - MUS QZD - WEBER (VON) - CONCERTOS ET QUINTETTE AVEC CLARINETTE - A. STOCKEL, QUATUOR HANSON, ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE LUXEMBOURG, LEO MCFALL.







CARL MARIA VON WEBER

1786-1826

« Concertos et quintette avec »

Arthur Stockel (clarinette), Quatuor Hanson, Orchestre philharmonique de Luxembourg, Leo McFall.

Apparté.

TECHNIQUE : 4/5

WEBER – Concerto n°1 pour clarinette et orchestre

WEBER – Concerto n°2 pour

clarinette et orchestre

WEBER – Quintette pour clarinette et cordes




Suite au succès du Concertino que Weber (ô combien important pour les clarinettistes) dédie en 1811 à Heinrich Baermann, naîtront encore deux concertos taillés sur mesure pour le virtuose munichois. Vainqueur du Concours international de Gand en 2022, le Français Arthur Stockel s'en empare, soutenu par ses collègues de l'Orchestre philharmonique du Luxembourg, phalange qu'il a rejointe à l'âge de vingt et un ans.

Stockel chante avec naturel, sans pathos. Il libère la phrase wébérienne de toutes les fioritures éditées au fil des siècles sans s'interdire pour autant quelques ornementations et un brin de fantaisie. Ces pages perdent ici le vernis de « morceau de concours » qui les a trop longtemps recouvertes – ce qui décevra peut-être les amateurs d'interprétations plus brillantes et fantasques. Tandis que l'introduction de l'Allegro puis l'Adagio du Fa mineur annoncent Le Freischütz, le finale tranche par son humour et sa légèreté. Malgré un premier mouvement plus héroïque que dramatique, le Mi bémol majeur n'en est pas moins profond. L'équilibre auquel veille en permanence le chef Leo McFall préserve la clarté du discours orchestral, qui ne peut certes rivaliser avec celui des plus illustres formations.

L'excellent Quatuor Hanson entoure Stockel dans le quintette. Leur sens commun de la théâtralité s'affirme dès les premières notes et culmine dans une Fantasia de toute beauté. Après un Menuetto d'humeur badine, le Rondo renoue avec l'impétuosité de l'Allegro initial.

Bertrand Hainaut




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