250428 - MUS QZD - KHATCHATURIAN - CONCERTO POUR PIANO ET AUTRES ŒUVRES - JEAN-YVES THIBAUDET, LOS ANGELES PHILHARMONIQUE, GUSTAVO DUDAMEL

 





250428 - MUS QZD - KHATCHATURIAN - CONCERTO POUR PIANO ET AUTRES ŒUVRES - JEAN-YVES THIBAUDET, LOS ANGELES PHILHARMONIQUE, GUSTAVO DUDAMEL






ARAM KHATCHATURIAN

1903-1978

« Concerto pour piano »

Jean-Yves Thibaudet (piano), Los Angeles Philharmonic, Gustavo Dudamel.

Decca.

TECHNIQUE : 4,5/5

KHATCHATURIAN – Concerto pour piano

KHATCHATURIAN – Spartacus (Adagio).

KHATCHATURIAN – Gayanet (Danse du sabre, Berceuse).

KHATCHATURIAN – Album pour les enfants (extraits).

KHATCHARURIAN – Mascarade (Suite).





Jadis marqué par des pianistes comme Oborine (avec Mravinski, Pragaz), Kapell (avec Koussevitzki, RCA) voire Lympany (avec Fistoulari, Decca), le concerto de Khatchaturian trouve ici une nouvelle vie grâce à Jean-Yves Thibaudet et Gustavo Dudamel. Dans l'Allegro ma non troppo et maestoso, le Los Angeles Philharmonic rutile et le soliste s'épanouit avec aisance et brio. Porté par une vitalité débordante, il semble se délecter de ces joutes entre orchestre et piano, déployant des traits virtuoses qui cascadent sur le clavier avec une extraversion débridée.

L'Andante con anime s'ouvre sur les timbre envoûtants de la clarinette basse. Cœur de l'œuvre, il reste célèbre pour son solo de flexation – ici une authentique scie musicale, conformément au souhait du compositeur. Dudamel soigne le lyrisme (superbe sommet d'intensité, à 6'10'') autant que les mélanges de timbres. Endiablé et percussif, le dernier volet culmine dans une cadence tendue du soliste. Plus maîtrisée que la version électrique mais par trop agitée de Beresovsky (Warner), cette lecture s'impose comme une des plus remarquables interprétations modernes de cette partition spectaculaire.

À six pièces de l'Album pour les enfants (dont Andantino et Étude, touchantes épures, concentrés de charme et de tendresse), Thibaudet ajoute des arrangements de pages de ballet habilement réalisés par Oscar Levant ou lui-même, où transparaît avec une ferveur délicate l'amour de l'interprète pour cette musique gorges de couleurs.

Bertrand Boissartd




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