250524 - MUS QZD - KAREL ANCERL - LIVE RECORDINGS - CONCERTOS
|
|
|
|
250524 - MUS QZD - KAREL ANCERL - LIVE RECORDINGS - CONCERTOS
|
|||
|
KAREL ANCERL CHEF D'ORCHETRE « Karel Ancerl, Live Recordings, Concertos » Supraphon, (7CD). Diapason d'or. |
||
|
|
KAREL ANCERL CHEF D'ORCHETRE « Concertos pour violon de Beethoven et Sibélius » Supraphon. BEETHOVEN – Concerto pour violon, Op. 61 SIBELIUS – Concerto pour violon op. 47
|
|
|
ANCERL ACCOMPAGNATEUR Un coffret de 7 CD réunit des archives de concert déjà parues chez Supraphon mais aussi Praga ou Multisonic avec très peu d'inédits. Sur ces seize « concertos enregistrés sur le vif » deux seulement font ici leur première apparition au disque : un Opus 104 de Dvorak avec Mstislav Rostropovitch, capté le 6 juin 1952 (dont seul le troisième mouvement avait été publié en 1998 par la Radio tchèque) et un Concerto en sol de Ravel avec Eva Barnathova pour soliste, donné le 13 février 1959. Ce Concerto pour violoncelle de Dvorak, restitué dans un son excellent, précède de quinze jours l'enregistrement officiel dirigé par Vaclav Talich. Plus les témoignages de Rostropovitch dans cette œuvre sont anciens, plus ils se rapprochent de l'essence de la partition. Cette vérité musicale est enrobée par des cuivres d'une rare beauté. Bernathova, excellente spécialiste du répertoire du XX° siècle, se coule quant à elle sans peine dans l'écriture de Ravel – on ne pourra en dire autant de l'orchestre., beaucoup moins à l'aise avec la partition, mais sagement tenu à distance par les micros. Le reste, déjà connu, a pour sommet le très tonique Opus 54 de Schumann, avec Jean Panenka le 15 avril 1955. Moins marquant dans les Concertos 1 et 3 de Beethoven, Swiatoslav Richter nous régale dans le n°1 de Liszt et de Tchaïkovski issus d'un même concert (3 juin 1954), pas toujours impeccables mais déchaînés. Ces archives Richter faisaient partie, en 2010, d'une série « Supraphon Archiv », tout comme les concertos pour violon à fleur de peau de Beethoven et Sibelius (18 octobre 1957) par Ida Haendle, repris entretemps, ainsi que celui de Stravinsky (13 mai 1962). Ces trois remarquables documents figurent bien ici, mais pas la Symphonie espagnole de Lalo ni Tsigane de Ravel, et pour cause : ce sont des enregistrements de studio. L'Opus 61 de Beethoven par Henryk Szeryng, d'une grande beauté plastique mais plus détaché, provient d'un concert du 28 mai 1866 jadis révélé par Praga au sein de son « Edition Live Karel Ancerl ». Un coffret Praga de la même série, dédie aux « Concertos pour piano romantiques » réunissait déjà le n°1 de Prokofiev avec Ivan Moravec (15 novembre 1962) repris ici, tout comme le pétulant n°2 de Chopin avec Wilhelm Kempf, qui semble avoir des ailes dans le Larghetto (16 mai 12959), le fameux Schumann avec Penenka précité et le n°1 de Tchaïkovski avec Emile Guilels (11 octobre 1953). Deux pépites s'ajoutent encore à cet ensemble : un expressionniste Concerto pour deux pianos de Poulenc avec Juliane Lerche et Ingeborg Herkorner (3 mars 1960) et le Concerto pour violon op. 53 de Dvorak par Davis Oïstrakh (27 mai 1950), l'un et l'autre précédemment inclus dans la série Praga. On s'étonne en revanche de ne retrouver ici ni le Concerto pour piano n°4 de Beethoven avec Moravec, ni les Concertos pour violon n°2 et 5 de Mozart avec respectivement Josef Suk (Praga) et Wolfgang Schneiderhan (Multisonic). Le coffret s'adresse donc en priorité aux collectionneurs néophytes. Pour les autres, son intérêt sera strictement proportionnel à ce que contient déjà leur discothèque.
Christophe Hus
|
|
|
|
Commentaires
Enregistrer un commentaire