250715 - MUS QZD - LUKAS GENUSIAS - HALLELUJAH JUNCTION - ŒUVRES DE GERSCHWIN, STAVINSKY, COPLAND, RZEWSKI, MCPHEE ET ADAMS
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250715 - MUS QZD - LUKAS GENUSIAS - HALLELUJAH JUNCTION - ŒUVRES DE GERSCHWIN, STAVINSKY, COPLAND, RZEWSKI, MCPHEE ET ADAMS
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HALLELUJAH JONCTION « HALLELUJAH JUNCTION » Lukas Genusias, Anna Geniushene (pianos). Alpha. GERSCHWIN – Cuban Ouverture. STRAVINSKY – Concerto en mi bémol majeur « Dum-barton Oaks Concerto ». COPLAND – El Salon Mexico. RZEWSKI – Winnsboro Cotton Will Blues. MCPHEE – Balinese Ceremoniam Music. ADAMS – Hallelujah Junction.
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TECHNIQUE : 4/5 Enregistré en mars 2024 à la Funkhaus de Berlin par Maximilien Clup. L'homogénéité de la prise de son met en valeur l'unité de jeu des interprètes. La dimension percussive des deux pianos est soulignée sans dureté. L'image manque légèrement de relief et de moelleux.
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Brillants pianistes, Lukas Genusias et Anna Geniushene sont pour la première fois réunis au disque, pour un parcours dans le paysage musical américain du XX° siècle. Le couple dresse un panorama irrésistible, aussi varié qu'insolite, où s'intercroisent les différents courant qui ont su fonder une véritable identité culturelle. L'ouverture commence dans les années 1930 avec Gerschwin, Stravinsky, Copland et McPhee, biberonnés au swing et à d'autres influences afro-américaines et folkloriques. L'esprit novateur de leurs œuvres s'incarnent à la perfection dans un jeu dynamique, un pulsion infaillible et un talent de conteurs. La densité du texte ne pose aucun obstacle aux musiciens qui traversent les rythmes électrisants de l'Ouverture cubaine de Gerschwin et les reliefs néo-baroques du Concerto « Dumbarton Oaks » de Stravinsky avec précision et complicité. Leur puissance sonore, bien qu'elle ne soit jamais forcée, pourra surprendre. Mais ces deux solistes exceptionnels, chacun lauréat de concours prestigieux, veillent à ce que leur individualité ne supplante pas l'ensemble. Il suffit d'écouter la géniale mise en scène d'El Salon Mexico de Copland – dont la gestion de couleur et de caractère dépasse la version plus littérale de Noël Lee et Christian Ivaldi – pour savourer la pure alchimie du duo. Une autre virtuosité se dévoile dans les pages de Rzewski et d'Adams, parvenant à débusquer la limpidité des clusters machinaux du premier (Winnsboro Cotton Mills Blues) et à donner de l'élan aux fresques hypnotiques du second (Hallelujah Junction). Une telle maîtrise apparente ce nouvel attelage à ceux formés par Argerich et Rabinovotch, Askhenazy et Prévin ou Babayon et Trifonov. On le surveillera de près !
Melissa Khong
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