250721 - MUS QZD - SCHUMANN - MUSIQUE DE CHAMBRE ET LIEDER

 





250721 - MUS QZD - SCHUMANN - MUSIQUE DE CHAMBRE ET LIEDER






ROBERT SCHUMANN

1810-1856

« Musique de chambre & Lieder»

Discothèque idélale de Diapason, (10 CD).









ROBERT SCHUMANN

1810-1856

« Contrasts »

Philippe Tondre, Danae Dörken (solistes)

SCHUMANN – Adagio et Allegro, Op. 71.

SCHUMANN – Fantasie-stücke, Op. 73.

SCHUMANN – Abendlied, Op. 85 n°12.

SCHUMANN – Trois Romances, Op. 97.

SCHUMANN – Cinq pièces dans le ton populaire, Op. 102.





Schumann à fleur de peau


C'est la musique de chambre et les lieder de Robert Schumann qu'explore, en 10 CD remplis de trésors et de raretés, le trente-troisième coffret de notre collection.





Un grand merci à Isabelle Faust, Alexander Melnikov, Cédric Thibergien, au Quatuor Hanson et au Trio Wanderer – tous schumanniens patentés – qui ont accepté de se joindre à notre équipe pour écrémer la discographie des sonates, trios, quatuors, quintettes ... Pendant que Philippe Grosperrin se penchait sur le vaste corpus des Lieder.

Voici déjà un tour du propriétaire, en vous laissant le plaisir de découvrir la présentation exhaustive de ce coffret. [...]

Le Quatuor avec piano op. 47 a également mis Alexander Melnokov dans l'impossibilité de trancher. [...]



Légèreté et vivacité

Pour le premier des trois quatuors à cordes, l'Opus 41 n°1, les Hanson ont élu les Curtis, notamment pour « l'homogénéité des timbres et la précision du jeu [...] »

Pour l'Opus 63, premier des trois trios avec piano, les Wanderer ont jeté leur dévolu sur la « magnifique version » de Lev Oborine, David Oistrakh et Svialoslav Knouchevityzki, « qui plus est instrumentalement somptueuse. Au plus près du texte, nos trois musiciens éclairent les méandres souvent sombres et complexes de la pensée schumanienne. » [...]

C'est presque la même équipe soviétique qui s'est imposée à Erwan Gentric, dans le deuxième trio. [...]

Dans les deux sonates pour violon et piano publiées par Schumann, Adolf Busch et Rudolf Serkin ont chaque fois dominé la confrontation. [...]



Fougue et romances

Certaines pièce avec piano peuvent être distribuées soit à un archet, soit à un souffleur, avec de magnifiques contrastes d'atmosphères. [...]

Dans les trois Fantaisiestücke op. 73 se succèdent le violoncelle de Gregor Piatigorsky, dont impressionnent les bonds de fièvre et la sonorité de velours, puis la clarinette de Reginald Kell, dont le « célèbre vibrato anime les tenues schumaniennes, si difficiles à interpréter par les vents », commente Bernard Hainaut. [...]





Racines populaires

Les trois Romances op. 94 échoient au hautbois de Philippe Tondre, dans une lecture détachée d'un album pour Klarthe où il s'imposait d'emblée parmi le plus grands schumanniens actuels – merci à l'éditeur. « Sa sereine hauteur de vue apporte un supplément d'âme à ces "chants d'ombre et de lumière" dont les méandres sont seulement interrompus par quelques accès fiéreux », s'enthousiasme Bernard Hainaut.

Les Cinq pièces dans le ton populaire op. 102 reflètent le goût du compositeur pour les éditions anciennes de musique et de poésie. Quel bonheur d'y trouver la bonhomie et le fantasque de Rostropovitch, à qui un Britten pianiste emboîte le pas !

C'est dans ce même ton de récits et imagiers féériques que puisent les Märchenbilder op. 113 (ici servis par l'alto de Rudolf Barchaï) et les Märschenzählungen op. 132 (celui d'Erich Weiss y forme avec la clarinette de Leopold Wlach et le piano de Jörg Demus un trio viennois éblouissant de raffinements).

Tel un opéra de chambre, le Spanische Liederspiel op. 74 alterne airs et ensembles à travers neuf numéros colorés de rythmes espagnols.

François Laurent





Paysages choisis



La simplicité pénétrante, l'intériorité du jeune Hermann Prey avec Karl Engel laissent parler les paysages et les méditations d'Eichendorff dans le Liederkreis op. 39. [...]

Pour les autres poèmes de Heine, Dietrich Fischer-Diskau laisse une empreinte éternelle. [...]

C'est sur le vif que Fischer-Diskau retrouvait Gerald Moore en 1954 à Salzbourg pour l'Opus 35, qui marie grand lyrisme et décantation au bord du silence. [...]

Ce pouvoir d'évocation, on le goûtera aussi dans une poignée de lieder par la soprano Elisabeth Grümmer, l'alto Maureen Forrester, ou le ténor si fiévreux et cultivé tout ensemble – si schumannien en somme – que fut Ernst Haefliger (avec Jacqueline Bonneau) : artistes immenses.

Jean-Philippe Grosperrin




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