2507232 - MUS QZD - « ALDO CICCOLINI, THE COMPLETE ERATO RECORDINGS »

 

	2507232 - MUS QZD - « ALDO CICCOLINI, THE COMPLETE ERATO RECORDINGS »
		ALDO CICCOLINI Piano « The Complete Erato Recordings » Erato, (60 CD). Diapason d'or.
		ALDO CICCOLINI Piano « Ibéria et Espana » Erato. ALBENIZ – Iberia ALBENIZ - Espana
	L'héritier Aldo Ciccolini est né à Naples, le 15 août 182 : le plus français des pianistes italiens aurait donc eu 100 ans cet été. Massenet, Liszt (magnifiques Années de pèlerinage en 1954), Albeniz, Kabelevski, Castillon, Rossini, Brahms, Bach, Rachmaninov : ses quarante ans d'enregistrements pour Emi respirent un savant éclectisme, rempli d'esprit, de poésie, de tact. On le suit depuis les sonates de Scarlatti et le Concerto n°1 de Tchaïkovski, gravés dans le sillage de sa victoire au Concours Long-Thibaud 1949, jusqu'à l'intégrale de Debussy en 1991, en passant par Séverac, Chopin, Schumann, les cinq concertos de Saint-Saëns et des albums de mélodies françaises pour Janine Micheau (Debussy), Nicolai Gedda, Gabriel Bacquier, Mady Mesplé (Satie), Jean-Christophe Benoît (Ravel). Il revient aux pages concertantes de Franck et d'Indy pour le passage de la mono à la stéréo, et livre deux intégrales Satie, reflétant la tentation de l'analogique au numérique. Cette somme déjà parue en 2009 (56 CD, cf. n°575) revient « augmentée » de quatre disques supplémentaires. Dans les Concertos 3 et 4 de Beethoven, capés en 2008 à Thessalonique et publiés en 2012, la vigueur de trait du soliste, la fluidité de ses phrasés tranchent avec un orchestre désavantagé par les micros. L'éditeur dévoile en plein album de bis enregistré en 2010 avec une gourmandise palpable, du Bailecito de Gustavino à Minstrels de Debussy ou à la Kupelwieser-Walzer de Schubert (« transcrite » par Richard Strauss). Deux concertos de Salieri, avec I Solesti Veneti en 1978 (origine Fonit Cetra), témoignent de son amour pour l'opéra : le Larghetto de l'Ut majeur chante avec cinquante nuances de tendresse. La dernière galette offre, enfin, des archives du festival de Nohant dominées par un Carnaval de Schumann rêveur en 1972. François Laurent