250806 - CIN FIL - ARTE - « DIAMANTE » - DE GEORG NONNENMACHER, INGO HAEB, KARIN BERGHAMMER

 





250806 - CIN FIL - ARTE - « DIAMANTE » - DE GEORG NONNENMACHER, INGO HAEB, KARIN BERGHAMMER






« DIAMANTE »


de GEORG NONNENMACHER, INGO HAEB, KARIN BERGHAMMER


2022 – Autriche, Allemagne


avec Gerd Dahlheilmer, Manfred Kailing, Thomas Beeck, Lee-Marvin Neumann, Reiner Calmund, Rudi Gutendorf, Erich Ribbeck, Hans Meyer


1 h 45









Interrogé dans le cadre d'un documentaire consacré à son frère, étoile pâlie du football des années 1970, Ferdi Varda part à sa recherche après quarante ans de silence... Un petit bijou de "mockumentary", décalé et très émouvant, déclaration d'amour à la ferveur et la fidélité des fans du ballon rond.


Dans la petite ville de Coblence, en Allemagne, Ferdi gère les installations du club de football local, de l'entretien du terrain à la gestion de la buvette. Pour les besoins d'un documentaire, il se souvient de son enfance au côté de son frère, Rudi Varda, surnommé plus tard "Diamante", éphémère gloire du ballon rond ouest-allemande ayant acquis un statut de légende lors d’une seconde partie de carrière au Brésil, et dont on a perdu la trace depuis des années. Ses anciens coéquipiers et coachs, son entourage, mais aussi des journalistes spécialisés et commentateurs témoignent, tandis que Ferdi, qui n'a pas eu de nouvelles de Rudi depuis plus de quarante ans, entreprend, poussé par ses amis de la buvette, un voyage qui le mènera du Brésil de la Coupe du monde 2014 jusqu'aux îles Féroé, à sa recherche.


Tendresse


Les footballeurs et coachs à la retraite Guido Buchwald, Johannes Linssen, Reiner Calmund, Hans Meyer, Toni Polster, le commentateur brésilien Washington "Apolinho" Rodriguez… Tous sont bien réels, le visage de deux décennies de football en Allemagne, en Autriche et au Brésil. Tous sauf… Rudi "Diamante" Varda, gloire fictive de ce "documenteur", magnifiquement troussé, drôle et émouvant, dont la recherche anime son frère (extraordinaire Gerd Dahlheimer), des buvettes des clubs locaux jusqu'au Brésil où la ferveur réservée aux anciennes gloires subsiste chez leurs derniers afficionados. Dédié à "
tous ces magiciens du ballon rond qui ont subitement disparu du terrain et de nos souvenirs", Diamante est surtout une déclaration d'une rare tendresse, baignée de bossa-nova, à ces fans : une génération bientôt disparue, à l’âme profondément populaire.







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