250916 - MUS QZD - CLERAMBAULT - L'HISTOIRE DE LA FEMME ADULTÈRE& TE DEUM - SOLISTES, CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR, A NOCTE TEMPORIS
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250916 - MUS QZD - CLERAMBAULT - L'HISTOIRE DE LA FEMME ADULTÈRE& TE DEUM - SOLISTES, CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR, A NOCTE TEMPORIS
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LOUIS NICOLAS CLÉRAMBAULT 1676-1749 « L'Histoire de la femme adultère & Te Deum » Reinoud Van Mechelen (Jésus et direction), Gwendoline Blondeel (Femme adultère), Guy Cutting (premier Juif), Lisandro Abadia (l'Historien), Samuel Narmotte (deuxième Juif), Chœur de chambre de Namur, A Nocte Temporis. CVS TECHNIQUE : 2,5/5 CLÉRAMBAULT – L'Histoire de la femme adultère CLÉRAMBAULT – Te Deum
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Protégé de Louis XV et de Madame de Maintenon, célébré pour ses cantates dont il devient en France l'un des maîtres incontestés, Clérambault ne rencontra toutefois qu'un demi-succès sa vie durant. Reinoud Van Mechelen rapproche deux compositions jusqu'ici rarement enregistrées : le Te Deum à grand chœur, œuvre fastueuse probablement exécutée le 7 juillet 1745 pour l'achèvement de la nouvelle église Saint-Sulpice, fait face à la très singulière Histoire de la femme adultère inspirée d'un épisode de l'Évangile selon Saint-Jean (« Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre »). À une période – la première moitié du XVIII° siècle – où la France a déjà abandonné l'oratorio, Clérambault compose une histoire sacrée dans la droite ligne de celles de Charpentier, respectant le modèle de l'oratorio romain en langue latine hérité de Carissimi. Aux italianismes classiques du genre, tel l'aria da capo, il mêle la déclamation à la française. Quant au Te Deum, profus en airs variés, il alterne librement passages somptueux et sections plus austères qui contrastent avec le style italien, ici aussi bien présent. Van Mechelen en propose une interprétation élégante, où frappe la délicatesse du sentiment (prélude de L'Histoire de la femme adultère). Jouant des couleurs lumineuses de l'orchestre, son geste mesuré ne cède ni à l'ostentatoire, ni au grandiloquent, jusque dans la majesté du Te deum. Sa voix de haute-contre touche par la clarté du timbre et sa douceur dans l'émotion (« Salvum fac populum »). Poignante dans « O mulier infelix », Gwendoline Blondeel charme par sa grâce et la pureté de son soprano scintillant. Outre un grand sens de la déclamation, Lisandro Abadie séduit par son ample tessiture pleine de caractère. Davantage en retenue, Guy Cutting maintient rondeur et finesse, partageant également un duo vivant avec Samuel Narmotte. Enfin, le Chœur de chambre de Namur rayonne dans ses interventions toujours bien dosées et aux dynamiques contrastées. Lara Othlan
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