250917 - MUS QZD - HILLER - SYMPHONIES EN MI MINEUR ET FA MINEUR - BRANDENBOURGISHES STAATSORCHESTER FRANKFURT, HOWARD GRIFFITHS

 





250917 - MUS QZD - HILLER - SYMPHONIES EN MI MINEUR ET FA MINEUR - BRANDENBOURGISHES STAATSORCHESTER FRANKFURT, HOWARD GRIFFITHS







FERDINAND HILLER

1811-1885

« Symphonies en mi neur « Es muss doch Frühling werden » et en fa mineur »

Brandeburgishes Staatsorchester Frankfurt, Howard Griffiths.

CPO.

TECHNIQUE : 4/5

HILLER – Symphonie en mi mineur « Es muss doch Frühling werden »

HILLER – Symphonie en fa mineur.




Ferdinand Hiller appartient à la glorieuse génération née autour de 1810. Il côtoie Mendelssohn, Schumann, Chopin, Wagner et Liszt. Des amitiés souvent brisées par les caractères des uns et des autres : la rupture avec Mendelssohn est consommée quand Hiller le remplace au Gewandhaus, et des dissensions se font avec Wagner ou Liszt se font en raison de leurs évolutions esthétiques. Quand à Schumann, il juge qu' « en dépit de sa maîtrise des techniques formelles », la musique d'Hiller manque de « cette puissance triomphale à laquelle on ne peut résister. »

Kappelmeister tenu en haute estime par tous, Hiller est aussi un compositeur prolixe. Après Oliver Triendl et le Quatuor Minguet, qui nous révélaient récemment plusieurs partitions chambristes (CPO, cf. n° 714), Howard Griffiths se penche sur deux des quatre symphonies parvenues jusqu'à nous. Le chef en particulier a jeté son dévolu sur la Fa mineur écrite en 1833 à Paris, et appréciée par Berlioz, Rossini, Cherubini et Halévy. Y passent les ombres de Schubert (Adagio) et Mendelssohn (Capriccioso).

Intitulée « Le printemps viendra sûrement », la Symphonie en mi mineur reflète en 1848 l'adhésion du compositeur au mouvement révolutionnaire. On pourra certes déceler des accents pré-wagnériens dans l'adagio mais le scherzo semble détaché du Songe d'une nuit d'été et l'héroïsme des mouvements extrêmes reste assez conventionnel. Comme à son habitude, la direction de Griffiths souligne les contrastes, creuse les phrasés et leur confère tout le relief possible. Cela ne suffit pas, toutefois, pour offrir une véritable originalité à ces deux œuvres et donne raison finalement à la cinglante critique de Schumann.

Jean-Claude Hulot




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