250123 - CIN FIL - ARTE - « MULHOLLAND DRIVE » - DE DAVID LYNCH

 





250123 - CIN FIL - ARTE - « MULHOLLAND DRIVE » - DE DAVID LYNCH






« MULHOLLAND DRIVE »


de DAVID LYNCH


2001 – États-Unis, France


avec Naomi Watts (Betty Elms/Diane Selwyn), Laura Elena Harring (Rita/Camilla Rhodes), 
Ann Miller (Coco), Dan Hedaya (Vincenzo Castigliane), Justin Theroux (Adam Kesher), Brent Briscoe (détective Domgaard), Robert Forster (détective McKnight), Katharine Towne (Cynthia Jenzen),Mark Pellegrino (Joe), Jeanne Bates (Irene)


2 h 22









Âmes perdues dans la cité des anges, Betty la blonde et Rita la brune naviguent entre crime, passion et cinéma... Rares sont les films ayant suscité une telle fascination. L'obsédant chef-d’œuvre de David Lynch est une ronde onirique qui égare le spectateur autant qu’il le séduit. Avec Naomi Watts et Laura Elena Harring, splendides.


Une nuit à Mulholland Drive, sur les hauteurs de Beverly Hills, une jeune femme brune, seule survivante d’un accident de voiture, erre, frappée d’amnésie. Réfugiée dans une demeure momentanément vide, elle est surprise par l’arrivée de Betty, nièce de l'occupante des lieux. Blonde et candide, Betty débarque à Los Angeles dans l’espoir de concrétiser ses ambitions d’actrice. Entre Rita, la mystérieuse inconnue poursuivie par des tueurs, et Betty, fascinée par le rêve hollywoodien, l’entraide se mue en sentiments plus profonds. Leur route croise celle d’un réalisateur en vogue, Adam Kesher, en butte aux diktats de financiers mafieux…


Le labyrinthe des rêves


Rares sont les films ayant suscité une telle fascination. De ce qui était au départ l’épisode pilote d’une série télévisée (désavoué par ses commanditaires), David Lynch a su tirer la quintessence de son univers et de ses obsessions. L’étrangeté et l’angoisse tapies sous la surface lisse du décor se mêlent à la quête d’identité et au dédoublement des personnages, dans une ronde onirique qui égare le spectateur autant qu’il le séduit. Naomi Watts et Laura Elena Harring, splendides, incarnent chacune une icône de l’usine à rêves et son contraire. Cadrages sophistiqués et déroutants, maestria du montage, bande-son lancinante et vénéneuse : tout l’art de Lynch se déploie pour former un spectacle hypnotique et obsédant. Sans oublier un humour quasi absurde, qui éclate dans les situations les plus incongrues.




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