250219 - MUS QZD - PUCCINI - MESSA DI GLORIA - IVAN REPUSIC
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250219 - MUS QZD - PUCCINI - MESSA DI GLORIA - IVAN REPUSIC
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GIACOMO PUCCINI 1858-1924 « Messa di Gloria » Tomislav Musek (ténor), George Petean (baryton), Chœur de la Radio bavaroise, Orchestre de la Radio de Munich, Ivan Repusic. BR Klassik). TECHNIQUE : 4/5 PUCCINI – Missa di gloria PUCCINI – Preludio sinfonico PUCCINI – Crisantemi.
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Le centenaire de la mort de Puccini aura confirmé le succès discographique de sa Missa di gloria, composée au sortir du conservatoire de Lucques et créée en 1880, mais éditée seulement sept décennies plus tard. Ce chef-d'œuvre juvénile mérite tous les hommages pour ses singulières beautés (pas uniquement mélodiques), comme le rappelaient il y a quelques mois de solides gravures signées Hans-Christoph Rademann et surtout Gustavo Gimeno (cf. n°735). Fin juin en concert, Ivan Repusic ajoutait son offrande à la tête d'un Orchestre de la Radio de Munich rompu à la chose lyrique et à l'art de l'accompagnement, souple, précis dans le trait et le coloris. Le chef croate a fait appel à son compatriote Tonislav Musek pour habiter de son ténor lumineux le « Gratias », et au baryton roumain George Petean pour se lover dans le confort du tendre « Benedictus ». Mais c'est d'abord le Chœur de la Radio bavaroise, partenaire luxueux d l'orchestre, qui fait le prix de cette lecture, par la rondeur d'une sonorité toujours remarquablement définie et sa mobilité dans l'éclatante fugue « Cum sancto spiritu ». C'est à peine si un zeste d'italianité nous semble faire défaut. Le Puccini opératique prend déjà racine dans cette écriture sacrée, à l'image du Kyrie de la Messe dont le thème se retrouvera à l'acte I d'Edgar. L'Agnus deviendra le madrigal au II de Manon Lescaut, dans lequel refleuriront aussi les Crisantemi de 1890, élégie funèbre initialement destinée au quatuor à cordes mais souvent donnée en version orchestrale, comme ici avec une grande justesse de ton. Repusic choisit et assume avec grâce un autre complément de programme fréquent, le Preludio sinfonico (1882) où semble glisser, au loin, le cygne du Lohengrin wagnérien. Benoît Fauchet
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